
L'impact social
La fast-fashion à également un impact social. Peut-être moins évident, il est tout aussi dévastateur que celui évoqué précédemment.
Il est certain que nos vêtements ne sont pas fabriqués tout seuls. Un nombre incontestable d’hommes et de femmes y sont pour quelque chose. On en compte 75 millions tout autour du globe. Dans le cas de la Fast-fashion, la production de vêtements est généralement réalisée dans les pays du Sud. Un peu comme une sorte d’héritage de l’histoire passée et des vestiges des colonies, certaines discriminations ne s’essoufflent pas et la domination des pays du Nord y est toujours présente.
Le territoire le plus concerné est l’Asie, ou la majeure partie des usines sont installées. Là-bas, certains facteurs sociaux ne sont pas respectés, amenant ainsi à une main d’oeuvre à faible cout. Toutes les multi-nationales qui nous entourent sont gérées par des hommes, non issus de minorités et qui disposent de moyens financier abondant. Ce sont ces institutions qui ordonnent aux plus pauvres de produire en échange de rémunération. Ainsi, les grandes marques imposent un rythme aux usines qui doivent le respecter, quitte à impacté les salariés. En effet, pour évoquer ce phénomène des plus dévastateur on parle de « cout humain » étant donné que l’aspect éthique est mis de coté au profit de l’aspect économique. Alors que les salariés européens disposent du droit du travail, leur permettant de bonnes conditions de travail, un cadre assuré mais aussi un salaires raisonnable, ce n’est pas le cas de ses travailleurs qui fabriquent nos vêtements. Ils n’ont pas de contrat de travail, travail des heures monstrueuses et sont, en plus de cela, sous payés. Dans beaucoup de cas, le lieu de travail lui-même n’est pas en bon état. Les gens y travaillent, dans des conditions déplorables.
Ces derniers temps, différents scandales ont poussé les médias à traiter de cet de la Fats-fashion, sujet trop souvent laissé dans l’ombre. Il se peut que tu ai entendu parler du l’effondrement d’une usine à Dacca (capitale du Bangladesh) en 2013 : le Rana Plaza. Responsable de la mort de 1129 personnes, cet accident à mis la lumière sur le réel problème de ces structures qui ne respectent pas les normes qui mettent chaque la vie des travailleurs en danger.
C’est des Ouïgour que l’on a plus récemment entendu parlé. Peuple turcophone musulman principalement située dans la région chinoise de Xinjiang, ils subissent des atrocités inimaginable, notamment à cause des industries textiles. Grace aux réseaux sociaux, cet esclavage moderne exercé à leur encontre à été révélé au grand public et relayé par beaucoup d’entre nous. L’utilisation du hashtag « #freeouïgour » était notamment utilisé afin de partager des information au sujet de l’exploitation de cette minorité musulmane, torturée et enfermée dans des camps de travail obligatoire, semblable aux camps de concentration moderne. Au cours de cet engouement, de nombreuses enseignes de la fast-fashion telle que Zara, Uniqlo, Nike ou encore Lacoste ont été engouffré dans ce raz-de-marré médiatique accusée d’être en lien avec des producteur/fournisseur exploitant justement les ouïgours.
La fast-fashion représente donc un véritable danger sociale puisqu’elle implique même un cout humain.
Les femmes et les enfants sont souvent ceux qui participent à la production car considérés comme plus manipulables et dont le caractère est susceptible d’être moins révolutionnaire. Ils représentent ainsi le coeur des ces usines de production vestimentaire, au sein desquelles ils travaillent pour tenter de subvenir à leur besoins. 1 mineur sur 2 parmi les 152 millions d’enfants qui travaillent font parti de cette industrie vestimentaire. Ils incarnent une nouvelles source de revenus pour les familles souvent dans le besoin financier est c’est ainsi qu’il sont utilisés par les usines de production.
Certains parle même d’esclavage moderne pour désigner la situation de ce nombre incalculable de travailleurs, tant les conditions de travail et le respect à leur égard est inexistant !

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